Les vins peuvent se décliner en trois couleurs principales que sont le rouge, le blanc et le rose. Connaître les méthodes de fabrication, l’accompagnement adéquat pour chaque vin et leur apport nutritionnel permet de mieux les différencier.
Les différences dans les étapes de fabrication d’un vin à l’autre
La première caractéristique permettant de distinguer les vins rouges, blancs et rosés est leur couleur. Elle dépend de leur fabrication. Issus de cépages différents, ces trois types de vins sont préparés avec des variétés de raisins susceptibles d’influencer leur couleur. Comme il est possible de le constater avec le rosé, l’intensité de la couleur varie en fonction de la variété du raisin utilisée. La peau du pinot noir ou celle du grenache sont par exemple moins colorantes que la peau d’une syrah.
Aussi, la vinification est une étape permettant de dissocier les différents types de vins. Selon les techniques de pigeage et de remontage, il est possible d’extraire plus ou moins de matière, et donc de couleur. Par exemple, pour produire un rosé tel que le crémant rosé, le processus de vinification est le même que pour du vin rouge. Seule différence : le jus macère une demi-journée, et non deux à trois semaines. Le vin s’imprègne donc moins de la couleur.
Des vins blancs, rouges ou rosés à déguster avec des accompagnements précis
Chaque vin est susceptible d’offrir un meilleur accompagnement en fonction du plat avec lequel il est dégusté. La différence d’arôme de chaque vin peut s’expliquer par leur teneur en tanins. Un vin rouge est par exemple bien plus riche en tanin qu’un vin blanc. La faible teneur en tanin pour les vins blancs leur offre un goût plus fruité et frais. Les tanins peuvent donc faire varier les arômes du vin.
Pour accompagner une viande rouge, il est préférable d’opter pour un vin corsé et rouge. Les vins blancs et rosés conviennent davantage pour les viandes blanches. Aussi, la faible teneur en tanins des vins blancs fait d’eux un bon accompagnement pour les produits issus de la mer et les fromages. Un vin rouge peut être idéal pour déguster un fromage de chèvre ou de brebis. En général, le vin rosé peut aussi accompagner des viandes grillées comme le porc ou des desserts fruités.
Les richesses nutritionnelles propres aux trois sortes de vins
La valeur nutritionnelle varie d’un vin à l’autre. Le vin rouge est par exemple riche en végétaux puisqu’il macère plus longuement avec les peaux de raisin. Il bénéficie d’une forte teneur en tanins et en resvératrol. Le vin rosé, que l’on peut trouver à la cave de Lugny, est quant à lui riche en potassium. Il élimine les toxines et produit de l’endorphine. Quant au vin blanc, ses qualités nutritives font de lui un vin excellent pour l’esprit, les os et les muscles.
En somme, les vins disposent de caractéristiques précises qui permettent de les différencier. Qu’ils soient rouges, blancs ou rosés, ils sont dégustés avec délice en accompagnant les plats qui leur correspondent le mieux. Leur richesse nutritionnelle et leur fabrication spécifique sont autant d’éléments à prendre en compte pour les dissocier.